CLIC INCLUSION
Le déclic pour l'inclusion des enfants dyspraxiques
Monte un dossier Mdph en Béton !
Guide de rédaction pour que ton enfant dyspraxique ai une aide humaine en classe et des aménagements scolaires.
Ton enfant dyspraxique doit pouvoir réussir à la hauteur de son intelligence !
Avec la reconnaissance de Handicap de la Mdph, ton enfant aura accès à des aménagements scolaires, une aide humaine et un financement des prises en charge pour sa rééducation (psychomotricité/ergothérapie, etc). Ainsi, il va pouvoir investir pleinement ses apprentissages tout en retrouvant confiance en ses capacités.
En commandant ton guide de rédaction, tu vas recevoir un accompagnement vidéo, où je te montre, étape par étape, comment monter un dossier Mdph complet, avec un projet de vie clair et explicite, pour obtenir une décision favorable de la Commission.
Les 3 étapes pour que ton dossier soit accepté :
Les Bilans
Quels bilans faire passer à ton enfant, quels spécialistes aller voir, qui peut délivrer un diagnostic valable au regard de la MDPH ? Découvre dans l'ordre, quand et par qui un diagnostic de T.D.C. (Dyspraxie) peut-être posé et comment les troubles associés peuvent-être diagnostiqués.
Le projet de vie
Tu as déjà fait réaliser des bilans pour ton enfant, le diagnostic est posé et tu as besoin de monter un dossier M.D.P.H. pour avoir une prise en charge pour les rééducations non-remboursées par la sécurité sociale (psychomotricité, ergothérapie) ? Tu veux que ton enfant soit aidé à l'école ? La rédaction du projet de vie est indispensable pour que la M.D.P.H. évalue les besoins de ton enfant dans sa vie quotidienne et dans ses apprentissages. Ici, on va voir comment le rédiger et quoi mettre dedans.
Les demandes à la MDPH
Quelles aides peux tu obtenir et quel matériel tu peux avoir en fonction de la Dyspraxie de ton enfant et de ses troubles associès ? Tout sur ce que tu es en droit de demander.
Qui je suis ?
Je m'appelle Nathalie et j'ai deux enfants dont l'un, porteur d'un Trouble du Développement de la Coordination (plus communément appelé Dyspraxie ) avec une Dysgraphie, Dyslexie visuo-spatiale, et Dysorthographie comme troubles associés, couplé à un TDA sans H. Avant que mon fils ait une reconnaissance de la M.D.P.H., il a eu deux bilans psychomoteurs en grande séction de maternelle et CP. Jamais de prise en charge m'a été proposé. On m'a dit de lui faire travailler sa motricité fine et globale à la maison, avec différentes activités (pâtes à modeler, sables, pâtisserie, activité de balle et ballon, etc). Hemrick était un petit garçon très curieux, très émotifs et parfois un peu agité. La psychomotricienne à ce moment là, évoque l'éventualité d'un enfant précoce, sans faire aucune évaluation dans ce sens et me conseille simplement de le "nourrir" beaucoup plus intellectuellement. Ce que j'ai fait. Dès sa naissance, j'avais déjà mis en place une habitude "lecture du soir". Lorsque notre deuxième enfant né, je décide de m'arrêter de travailler, pour m'occuper pleinement de mes enfants. Ainsi, je peux les suivre et les accompagner dans leur développement. De cette façon, j'ai pu multiplier les activités manuelles et les expériences en tout genres pour stimuler leur intellect et leur motricité. On a lu des tas de livres( (et on continu...!), on a fait de la cuisine, des constructions avec différents matériaux, on a vidé des tubes de peintures, joué à des dizaines de jeux de socitété et on a fait des tas de visites. Que de découvertes ! Mais Hemrick avait toujours ces difficultés.
j'ai cru que le problème venait de moi. Etait-ce l'éducation, un mauvais apprentissage des gestes, pas encore assez d'activités de motricités fines ?
Je me suis mise en quêtes de solutions et de réponses. J'ai lu et appliqué des livres sur l'éducation positive, essayé la méthode Montessori, fait des recherches sur le fonctionnement du cerveau humain et son développement durant les premières années de vie. Je me suis alors rendu compte que les difficultés ressemblaient étrangement à des troubles du développement.
Mon fils est alors en CE1.
Il sollicite beaucoup l'A.V.S. allouée à un autre enfant. Et son enseignante voit bien que s'est nécessaire pour lui. Malgré les freins, il s'accroche. Il est courageux et volontaire. Mais c'est difficile. Il n'est pas prioritaire pour l'A.V.S. et je sens qu'il s'épuise.
Je demande alors à notre médecin traitant un bilan par un neuro-pédiatre.
Un diagnostic assez vague est posé et une ordonnance pour de la rééducation, non remboursé par la Sécurité Sociale, est délivrée.
Etant une famille modeste, impossible de payer. Il passe en CE2 et petit à petit se décourage. Son estime de lui-même en prend un sacré coup ! La croyance en ses capacités est anéantie et mon fils commence à déprimer sérieusement. En milieu de CE2, son enseignante propose son redoublement alors qu'il a de bons résultats en mathématiques et que les faiblesses en français sont essentiellement dues aux troubles. À ce moment là, je comprend qu'il y a une incompréhension et un manque d'informations du milieu scolaire, malgré une volonté de bien faire. Mon fils se croit nul et incapable de réussir.
S'en est trop pour moi. Je refuse le redoublement, en accord avec le directeur de l'école qui comprend que ce ne serait ni constructif, ni bénéfique pour Hemrick de refaire une année. Je fais passer les bilans complémentaires nécessaires, sollicite l'appui du M.P.E.A. de ma ville et en 8 mois, j'obtiens une décision favorable de la M.D.P.H. pour une aide humaine en classe et une allocation permettant de payer la prise en charge en psychomotricité. Aujourd'hui, mon fils est en 6ème et retrouve petit à petit confiance. Rien n'est gagné. Mais le fait de se savoir compris et aidé a tout changé ! Les retards d'apprentissages se sont réduits grâce aux aménagements dont il bénéfice désormais. Et il a pu être aidé en rééduction dans le public et le privé.
Tout le drame de ce handicap est qu'il est invisble et mal connu.
Mais il est bien réel ! Il touche en moyenne un enfant par classe de primaire. Il est très difficilement diagnostiquable avant, mais peut-être cependant décelé et pris en charge. J'ai d'ailleur écris un guide pour vous y aider, si vous n'avez pas encore de bilan et que vous avez des doutes. Vous pouvez aussi le télécharger gratuitement sur CLIC INCLUSION.
De plus, reconnu par la communauté scientifique depuis 1961, ce trouble neurologique est souvent associé à un trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité et à divers troubles d'apprentissages, tels que de la dyslexie dans 50 % des cas.
J'ai créé ce programme, car je veux que plus d'enfants bénéficient de pédagogies différenciées, d'aide humaine, de "béquilles" aux apprentissages, comme ont en donnerait à un enfant uni-jambiste pour arriver jusqu'à sa classe ! Ces enfants doivent-être aidé, pour accéder aux apprentissages, éviter qu'ils ne croient plus en eux et en leur capacité à réussir. Car ce sont des enfants intelligents ! Et bien souvent même, des enfants à haut potentiel. Mais le handicap invisible peut parfois être synonyme d'exclusion et de dépression. C'est ce que j'ai voulu éviter à mon fils. Et c'est ce que je veux éviter à un maximum d'enfant en aidant le plus de parent possible à obtenir une reconnaissance de handicap de la M.D.P.H . pour leur enfant. Ceci, en les aidant à monter un dossier en béton ! C'est une étape essentielle pour leur permettre d'avoir un parcours scolaire à la hauteur de leur potentiel et leur redonner confiance, s'ils l'ont perdue. Aussi, pour qu'ils soient enfin compris et aidés tout au long de leurs vies scolaires, extra-scolaires et familiale. Obtenir cette reconnaissance, c'est leur permettre de conserver leur santé mentale et leur offrir un avenir avec des possibilités élargies même avec le handicap !
Je la trouve très complète et c’est bien de pouvoir tout nous montrer pas à pas.
J’ai aidé ma première famille avec le dossier MDPH . J’ai rédigé le recours gracieux et elle a obtenu en tout 7000€ d’aide. Fantastique !
Prêt à monter un dossier MDPH ? (et aider votre enfant à retrouver l'estime de lui-même et le goût des apprentissages ?!)
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